

Un Atelier avec David
L’avant-midi du premier jour :
Une plongée dans la Présence de la Source est le premier mouvement de l’Atelier. Par l’entremise d’une conférence matinale où David nous reçoit, il nous invite de sa Présence à l’accompagner dans ce lieu où nous avions oublié que nous y sommes déjà. S’il y a une période de questions-réponses, ces réponses ramènent indubitablement à la Source. Une atmosphère de suspension du mental flotte entre les participants et nous enveloppe d’une façon hospitalière et délicate. Puis, souvent, cet avant-midi se termine par des centrations qui nous mèneront directement à ce ressenti de la Présence, de la Source.
Le reste de l’Atelier est des aller-retours entre cette Présence spirituelle et son intégration au niveau de notre expérience humaine à travers la visite des trois cerveaux, ceci afin qu’expérience spirituelle et expérience humaine puissent vivre paradoxalement ensemble dans un même lieu, au sein de notre incarnation.
Le reptilien : le corps :
La « Danse des éveillés » est un moyen direct d’intégrer l’aspect corporel de la Présence dans ce qu’il y a de plus matériel dans l’expérience humaine, soit le corps. Le rythme de la musique, l’emballement avec le fait d’être collé à l’écoute de la musique et de laisser son corps suivre ce rythme permet une suspension du mental et une intégration totale de notre « physicalité ». Puis, un arrêt, une suspension de la musique et un retour à la Présence silencieuse dans le tourbillon d’un rythme cardiaque et d’un flot sanguin digne d’un tsunami physique intérieur permet d’observer que les deux peuvent se côtoyer.
Le mammalien : les émotions :
D’abord à travers les rencontres spontanées au cours des repas, la socialisation permet l’intégration de la Présence dans la rencontre avec l’autre. Puis de façon ludique et organisée, les soirées de spectacles permettent encore plus d’entrer dans le monde émotionnel en Présence, ceci à travers des chants, des numéros loufoques, poétiques où s’allient le partage, la collaboration, la créativité, l’expression de soi et le rire.
Le néocortex :
Le retour sur les expériences de Présence, souvent le matin, permet une intégration intellectuelle grâce à une élaboration verbale de ce qui se vit au sein de la conscience. Ceci ajoute de la précision quant à la lucidité consciente des processus en cours dans ce qui a été vécu au courant de l’Atelier. Cela nous empêche de considérer seul le « hasard » comme source d’expérience d’expansion de conscience, et nous responsabilise dans notre vécu spirituel et permet d’honorer le cheminement conscient en reconnaissant les impacts de nos gestes de conscience.
Les exercices mixtes. Exemple : la chenille
Aussi simple qu’il puisse paraître, ce petit exercice met en scène les trois cerveaux. Le reptilien est solliciter à travers notre corps, qui sans la vue, doit être complètement attentif au sol sur lequel il marche. Le mammalien est en relation de confiance émotionnelle avec la personne devant soi sur laquelle repose nos mains et avec le chef de file. Le néocortex lui s’observe, porte son attention sur l’instant, et lorsque l’attention divague, le jeu du bêlement de mouton indique qu’il n’est plus en Présence de l’instant.
Chaque aspect d’un atelier ou de notre vie peut être revisité en fonction des formations suivies. Un petit exercice intégrateur et amusant à faire.
Yves

L'irrévérence de l'élève
Au fait, j'ai intitulé les pages qui suivent "l'irrévérence de l'élève", en réalité ce n'est pas du tout irrévérencieux, au contraire..
Le Chercheur spirituel : Un type, près à partir aux confins de l'univers pour chercher des réponses qui étanchent la soif qui le taraude ; « aux confins de l'univers » ce n'est pas une simple expression, car il n'est pas une source où l'on n'aille pas boire pour enfin savoir pourquoi on est sur cette terre et ce que l'on a à y faire.
Des anges aux esprits de la forêt, de la boule de cristal à 2 Euros 37 la minute d'attente en compagnie d'une musique de hall de gare, au chamans qui contactent les forces de la Terre grâce à une savante potion à base de cactus fermenté, de Vénus, Mars et Sirius dont les maisons cachent les étoiles du ciel aux messagers de l'astral, de Roswell au tantra yoga, des cartes aux voyages en Inde, quel est le chercheur spirituel qui n'a pas essayé un de ces chemins de traverse pour passer de l'autre côté du miroir et connaître du savoir des dieux la raison de ses souffrances ici bas et le moyen de les faire cesser ?
Le chercheur, c'est celui qui saute de question en question pour que les réponses le rapprochent de plus en plus de la source ; c'est celui qui se purifie pour se rendre digne de la lumière dont il sent et voit de temps en temps la clarté. Et heureusement qu'il cherche le chercheur car s'il ne cherchait pas, il serait perdu, à jamais, sûr de ne jamais trouver la Voie, sûr de n'être jamais assez pur , assez digne de devenir l'élu dont lui parlent les livres de sa bibliothèque, les conférenciers et les sages qu'il rencontre.
Il cherche, les questions le pressent, l'étouffent C'est si merveilleux ce qu'il a à trouver , visez un peu : un état sans souffrances, la béatitude céleste, le chant des anges, Dieu en tête-à-tête, l'Amour et la reconnaissance absolus, enfin. Alors s'il ne trouvait pas, quelle horreur !
Le malheur continuerait comme les renaissances karmiques, l'indignité et le péché originel !
Et puis un jour, le chercheur entend parler d'un homme, un peu comme les autres mais un peu différent aussi ; il n'a rien d'un avatar, il mange, ah ça pour manger, il mange, il dort, il a même une femme, oui, oui, une seule ! Et il rigole !
Mais tiens ! C'est ça qui est bizarre : son rire. Non seulement il ressemble à un rire de gosse mais on dirait que tout le fait rire y compris les malheurs de tous les chercheurs qui le pressent de questions
Pas digne d'un homme compatissant, ça.
Il se moque de la souffrance des pauvres malheureux qui sont là ! Au début, ça m'indispose, par la suite, ça m'horripile, je m'agite sur ma chaise, discrètement, mais quand même de façon perceptible pour signifier à ce sage béotien mon mécontentement de digne et ancien chercheur qui connaît bien la chanson.
Oui, on ne me la fait pas à moi, parce que j'en ai lu des ouvrages où on parle d'unité , de Soi ou de Conscience, j'ai médité pendant des heures sur ces mots sacrés, hérités des plus pures et antiques traditions et, en plus vlan !!!
Hé bien, ça y est, c'est mon tour ! Bon sang ! Qu'est-ce que je prends
Comment ça c'est mon ego qui la ramène ?!
Comment ça c'est une pensée ?!
Mais je sais bien, moi, que ma souffrance, c'est pas du pipeau, j'ai mal, moi ! Qu'est-ce qu'il y connaît à mes douleurs, l'autre grand sage ? D'abord je sais bien d'où elles viennent mes douleurs, pas lui! Ce n'est pas pour rien que j'ai fait dix ans de psychanalyse ! C'est ma mère qui était toujours partie à cause de sa grand-mère qui était une immigrée clandestine, c'est mon père qui n'aimait pas le tapioca qu'on lui faisait manger petit et qui ma légué son désespoir, c'est mon chien qui a été écrasé par la voiture du voisin, ouais, une 4L verte qui puait au démarrage, et puis...
Quoi ! Est-ce que ça se passe maintenant !?
Qu'est-ce que ça veut dire ? Il se moque de moi, il m'écoute pas, il me prend pour une taupe ou quoi !?
Quoi ! Qu'est-ce que je vois ?
Ben, toi, p'tite pomme !
Où qu'il est mon chien ! ?
Là, c'en est trop ! Je change de gourou ! Je vais en voir un vrai, j'ai vu dans « La Lune au zénith », le gratuit spirituel, qu'il y en avait un qui faisait un séminaire sur les énergies cosmiques, dans un coin sympa, pas loin de Nice. Ils parlaient de massages avec des essences de Papigeonnie, d'incantations aux étoiles
Quoi ? A quoi je pense ?
Je pense pas, je réfléchis, nuance !
Bon, en fait, ouais, je pense et alors ?
Est-ce que je vois ce que je pense !?
Ben non, bien sûr, je suis pas une taupe !
Il est où mon chien !?
Dans le jardin, on l'a enterré, quand j'étais petit
Qu'est-ce que je vois ?
Ben quoi ? Là, sérieux, ça m'énerve! Pourquoi il me cherche comme ça, le mec ? Je vois rien, il y a quelque chose à voir ?
Je cherche et je ne vois rien de particulier, ça me reénerve !
Et il insiste !!
Je vois rien Il n'y a que ce mec qui me regarde avec des yeux perçants, des fleurs dans un vase, du soleil par la fenêtre
Comment je me sens ?
Ouais, ben, ça va
A quoi je pense, là, ici, maintenant ?
Ben, à rien
Ah !! Voilà qui est étrange, et mes questions alors ? D'où je viens, pourquoi je suis là ? Pourquoi
Quelle fatigue ! Je n'arrive même plus à me rappeler mes questions existentielles, je suis désemparé mais finalement assez bien comme ça
Et ça le fait marrer le mec aux yeux bleus et c'est bizarre, j'ai envie de rire avec lui ! Je ne me reconnais pas, je ne cherche pas, que se passe-t-il ? Je suis paisible Serait-ce que je commencerais à trouver ?
Alors, c'en est un vrai ? Un vrai quoi ? Mais un vrai sage Ben, je ne les voyais pas comme ça, les vrais sages
Alors, c'est vrai, j'en étais bien une? Une quoi ? Une taupe ! Ouais Ah ! Quelle découverte et quelle déception
Je me croyais si clairvoyant sur moi-même, je savais ce qu'il y avait à trouver et voilà qu'on me sert en riant une tasse de silence avec un nuage d'humour bienveillant. J'aimais bien pourtant les idées que j'avais lues, j'avais eu de belles expériences avec elles, de vraies expériences transcendantales !
Allez ! Je prends le risque d'en raconter une, au moins, il verra, le chef, que je suis quelqu'un qui cherche.
Je raconte : c'était au cours d'une balade, d'un seul coup, je n'ai plus su ni qui j'étais ni où j'étais ; j'ai vu une grande lumière blanche et je me suis senti plein d'amour ! Depuis, je n'arrive plus à retrouver cette sensation et ça me rend triste.
Et lui : L'expérience est le phare qui rappelle et oriente vers la Lumière, on ne peut ni la garder ni la reproduire,
elle est le souvenir saint qui te guide vers ce qui est toujours là, ici et maintenant.
Ah ?
J'ai du mal à comprendre, j'ai du mal à comprendre, j'ai du mal à comprendre, j'ai du mal j'ai du malj'ai une drôle de sensation Je
Damned ! Ca recommence ! Je n'arrive plus à penser !
Que j'explore l'espace sans pensée ?
Euh !... C'est pas commun ça !
J'ai le vertige !
Que j'accueille la sensation ?!
Mais, j'ai peur !
J'ai le droit d'avoir peur !?
C'est pas commun non plus comme non concept ! Mais d'un autre côté, ça soulage.
Il faut que je dise : Je suis soulagé ?!
Bon Je suis soulagé, si tu veux
Tiens, mais c'est bizarre ! Je suis encore plus soulagé d'avoir dit « je ». Je le dis et il rigole, comme d'hab. !
Je recommence l'exercice. Je me penche au-dessus du vide
Il n'y a rien enfin rien de référencé mais je ne suis pas inconnu à cette adresse ; j'ai même le sentiment de bien connaître ce parfum-là. Ça a goût d'enfance. Oui, oui, je ne me sens pas différent de cette époque-là, c'est comme si le temps avait disparu, l'espace aussi, pour ne plus laisser à la place qu'une permanence personnelle habillée d'éternité.
Je suis un peu ému, joyeux mais sans exubérance, bien et ample comme au sortir d'un profond sommeil.
Je rentre dans un chez-moi que je n'ai jamais quitté, c'est la découverte du siècle !
Alors, quoi !
J'étais un chercheur spirituel, me voilà devenu un explorateur de connu oublié. Ca change la donne.
L'aventure commence.
Heu Merci, Mec ! "

Témoignage
par Alain L
... Le cheminement qui m’a conduit jusqu’à lui n’est pas anodin, il participe forcément à la magie de l’alchimie mystérieuse de cette rencontre. Ensuite parce que la vérité de cette rencontre se situe hors du temps ordinaire dans cet éternel maintenant qu’il sait convoquer par : « Et là tout de suite, qu’est-ce que tu ressens, là, maintenant. Tout de suite, tout de suite ! ».
Comment décrire cette bousculade intérieure qu’il déclenche chez celui capable de la recevoir pour engendrer, au-delà des remous, un blanc mental magistral où se révèle sensu stricto l’expérience de l’espace entre deux pensées ? Les mots ne conviennent pas… Rien de tel qu’un fragment de chocolat sur la langue pour en connaître le goût. David est un expert pour le glisser entre les lèvres des affamés de réalité qui ont eu l’étonnant privilège de parvenir jusqu’à lui.
Pourtant des mots, il ne manque pas d’en utiliser pour préciser encore et encore les modalités du voyage sans fin auquel ceux qui l’écoutent ont accepté de s’amuser sans limitation. Pour les autres, certains repartiront parfois en disant : « Il parle beaucoup cet homme. », persuadés que le silence méditatif de leur ignorance personnelle vaut mieux que le verbe lumineux de l’enseignement incarné en David qui déploie la pédagogie infinie d’une diversité foisonnante de gestes de conscience pour que deviennent fluides les allers-retours entre le moi de moins en moins prisonnier de son image-moi et le champ profond, conscience infiniment consciente de sa conscience infinie source de toute manifestation.
David se défend d’être un maître spirituel. Mari, Père et
Grand-père, il incarne avant tout chose pour moi l’humanité dans la quintessence de sa normalité, humble, généreuse, honnête, patiente, courageuse, vraie, énergique, lumineuse, tendre, douce, aimante, incroyablement proche et disponible, amusée et amusante… Il est l’esprit inaltérable de l’enfance qui s’émerveille sans répit du bonheur de pouvoir continuer à réveiller chez ceux qui le lui demandent la même curiosité enfantine pour la magie universelle de la vie que nous incarnons.
David n’est pas mon maître spirituel, il est le geste et le verbe qui m’indiquent comment reconnaître dans chaque manifestation de mon quotidien la maîtresse pédagogie qui ramène à l’unicité éternelle de l’instant présent à travers la luxuriante diversité des perceptions.
Alain L.


Témoignages
sur l'enseignement
de David Ciussi...
Vous trouverez sur cette page des textes écrits
par des élèves de David, montrant certaines facettes
de la pédagogie de son enseignement...

En images
Par Franck





Rencontre avec le Guide
" Il t'ouvre la porte : souriant, accueillant, bienveillant... Son regard bleu s'étoile en te regardant, et tu sens que quelque chose, à l'intérieur de toi, s'éclaire, se dévoile… Il t'invite à entrer, puis s'asseoit : tu observes la plénitude de sa présence depuis l'incomplétude de la tienne… Tu te sens bien en face de lui : c'est ton Guide, tu l'as choisi, et il t'a accepté comme disciple… il connaît les chemins que tu ignores ; il est allé là où tu ne peux même imaginer ; il est présent là où tu ne sais encore être qu'en pointillé… Tu te sens sens protégé, en sécurité : tu sais que tu peux tout lui confier de tes errances de cheminant… il connaît tous les sentiers, tous les détours, et tous les raccourcis… C'est un Guide, et tu as la chance de cheminer en sa compagnie !
Alors, ami lecteur : est-ce que ça te fait envie ?
Je peux imaginer que oui… il y a de quoi avoir envie d'être assis là, face à lui, qui sait le chemin vers ce que tu cherches en vain à atteindre par tes propres moyens depuis tant et tant d'années…En plus, il n'y a aucun piège, aucun attrape-nigaud en mal d'éveil : c'est un vrai de vrai, pas une de ces pâles imitations qui submergent de plus en plus le "marché" de l'éveil ces dernières années… Non… lui, il est de l'envergure de ces guides que tu aurais été prêt à aller chercher au fin fond des quatre continents, en affrontant mille périls prouvant ta qualité de disciple potentiel…Et là, çà semble presque trop beau pour être vrai, tu n'as qu'à prendre rendez-vous avec lui, et à venir au rendez-vous… Incroyable, non ????
Je te sens méfiant, ami lecteur… Tu te demandes où est le piège, la faille, dans cette idyllique présentation… Tu te dis que ça semble à la fois trop beau pour être honnête, et trop facile, trop accessible, pour qu'il s'agisse d'un "vrai" Guide… Et bien je te remercie de ta méfiance, qui me fait réaliser que j'ai oublié de parler des petits détails qui permettent de reconnaître de façon irréfutable sa nature de Guide : et, en écrivant cela, je réalise également qu'il convient à cet effet de vérifier au préalable de façon tout aussi irréfutable ton autenthique nature de disciple… En effet, comment pourrais-tu reconnaître sa nature de Guide si tu n'es point de la nature du disciple : "pour reconnaître un diamant, il faut en avoir un éclat dans l'œil"…
Je t'invite donc à te poser ces quelques questions :
• es-tu prêt à lâcher tout ce que tu connais ?
Attends, attends, ne réponds pas trop vite… quand je dis tout, je veux vraiment dire TOUT : pas seulement les "connaissances" que tu as acquises par les livres, les séminaires, les enseignements que tu as déjà reçus… non… cela est relativement facile à lâcher… je parle de lâcher tes habitudes de vie, tes relations, ta façon même d'être en relation avec les autres, et avec toi… On peut formuler différemment cette question avec la question suivante :
• es-tu prêt à mourir, tout simplement ? Non pas ton corps, bien sûr, mais toi, ce toi que tu connais si bien, celui-là même qui veut s'éveiller… Es-tu prêt à envisager de laisser derrière toi tout ce que tu as été jusqu'ici, comme un serpent qui change de peau et laisse derrière lui sa mue ? En écrivant cette question, il me semblait qu'elle était terrible, mais au fond, elle me semble finalement très douce en regard de celle qui suit :
• es-tu prêt à te voir ?
Tel que tu es actuellement, avec toutes tes limites, avec l'infinitude de tes limites… Es-tu prêt à entendre que tu es naïf, ridicule, complètement à côté de la plaque, que tu ne connais rien au fond, que tu ne sais rien de ce qui est, et…
• es-tu prêt à remettre en question tout ce que tu ressens comme vrai au plus profonde ton être ?
Pourras-tu supporter, par exemple, alors que tu viens d'offrir à cet être que tu reconnais comme Guide le plus précieux des trésors de ton âme, de t'entendre dire que la partie de toi qui vient de s'exprimer est… une poule !?! Une poule idiote, naïve, bornée et aveugle, qui ne voit pas qu'elle s'acharne à croire en quelque chose qui renforce à chaque instant les barreaux de la cage dont elle cherche frénétiquement à s'enfuir…Ami lecteur, peut-être as-tu déjà cessé de répondre "oui" à ces dernières questions… peut-être es-tu un peu triste, désorienté ou en colère, en réalisant tout ce que requiert le simple face à face avec un Guide… et j'aimerais pouvoir trouver les mots pour apaiser ton cœur, et te rassurer… Malheureusement, il se trouve que les questions précédentes me semblent les simples préliminaires aux questions plus importantes :
• es-tu prêt à rencontrer la Vie ?
La vraie nature de la vie… pas celle que tu croyais, pas celle que tu attendais, pas la moitié agréable que tu espérais… non… la Vie toute entière, avec toute la paix qu'elle contient, et toutes les guerres aussi… avec la joie, et la souffrance aussi… avec tout son mouvement, et toute son intensité… et ceci me conduit tout naturellement à la question suivante, la question fatidique, celle qui nous fait à tous le plus peur :
• es-tu prêt à te laisser aimer ?
Mais pas de cet amour sentiment qui mélodramatise chacun de tes instants… non… de cet amour là qui brûle tout ce qui n'est pas de la nature de la Vie… cet amour qui enterre tout ce qui ne l'incarne pas… cet amour qui noie tout ce qui ne se désaltère pas à sa source… cet amour qui souffle sur tout ce qui ne l'inspire pas… Es-tu prêt à la rencontre avec cette insoutenable vérité : tu as toujours été le Fils, la Fille bien-aimée de la Vie… et c'est seulement toi qui n'a jamais osé sauter dans le vide de toi pour rejoindre ce plein de l'Etre au cœur duquel demeure l'Amour…
Es-tu encore là, ami lecteur ?
Si tu es encore là, avec des "oui" plein le cœur, si tu es celui-là qui dit ainsi "oui" à tout cela, avance-toi vers Lui sans crainte : il sera pour toi le Guide que tu as toujours cherché…"
I.P

Le passage
J'ai pris conscience en créant un morceau de musique que je suis le point de passage de la Conscience qui s'exprime en moi, qui retourne dans son infinité.
L'infini se contracte en mes cinq sens et s'expand vers son infini.
J'ai alors vu que, pour s'exprimer au travers de mon existence, la Conscience prend le risque incroyable d'être happée par mon ego qui s'accapare tout ce qui passe dans ce passage et ne redonne pas ce qu'il a pris.
Il devient le propriétaire de ce qui ne lui appartient pas et il en réclame la paternité en utilisant l'artifice du petit " je " !
Je suis cette porte étroite dans la quelle la Conscience prend accepte le risque de rester prisonnière de mon égo.
En prenant conscience de ma véritable place, je deviens alors le serviteur qui ouvre les portes de mes sens à la Conscience sans rien retenir et qui ne perd rien !
La Conscience peut alors passer librement et s'exprimer à travers moi vers son infinitude.
Je participe à la création instantanée de la Vie et j'accède alors à un " je ne sais pas " et un " je ne possède rien " joyeux, ceci à chaque instant de ma vie.
Puis, en un éclair, je ressens l'unité de ma Conscience et de ma porte.
Je suis tout cela simultanément, s'exprimant en moi dans l'éternel présent !
Je suis profondément ému de découvrir ma réalité dans toute sa simplicité joyeuse et d'exister en étant conscient d'être le
" passage " du mouvement éternel de ma Conscience.
Gratitude infinie pour toi, David, d'être mon guide.
...

David Ciussi
ou la spiritualité incorporée
La spiritualité incorporée
À ton contact est explorée
Le bla-bla tu décapites
Les bidouillages tu dynamites
Et la présence à chaque instant.
Et la présence à chaque instant !
Mon choix est là sans artifice
D'être à la proue de mon esquif
De toute ma vie vibrer
Ou bien de me baratiner
Et l'esprit pur à chaque instant
L’éclat de rire du présent.
J'expérimente et je pratique
L’espace flou de mes limites
Grâce aux petits exercices
Que tu dispenses avec malices.
Pas de maître mais un bon ami
Partie d’une lignée infinie
Qu’éclats de rire et grande rigueur
De l’enseignement sont le coeur.
A celui qui aux questions
Fait 2 types de propositions
La directe sans concession
La progressive sans soumission
Je dis merci et puis j'ose
Dire que ma vie se métamorphose
D'un vaste champ d’impossibles
En un saute-moutons de possibles.
Merci à toi mon bon ami.
Mourir à moi-même
À l'infini
Alain M.

