Joie inouïe, je voyais dans mon esprit l’impensable mystère,
le soleil spirituel engendrant le soleil des soleils comme un enfantement galactique des infinis naissants.
La vie s’accouchait, se métamorphosait au centre de mon corps bing bang et de mon corps humain….
Cette vision était douce et tranquille, délicieuse et attentionnée, sereine et calme, féerique et stupéfiante.
J’étais ici et dans toutes les directions à la fois.
J’étais lové dans un temps intemporel, immobile et mobile à la fois…
Je respirais l’espace avant l’inspire et après l’expire… J’étais tout cela… partout chez moi, en moi…
c’était moi dans « ma maison monde » et ma maison « mon corps physique »… « JE »
Ma forme était le pied à terre du ciel… et mon esprit était le pur jardin d’Eden où se pollenisait l’éternelle vie divine… J’assistais émerveillé à la naissance de toute vie et à la transformation de toute chose
dans un mouvement ininterrompu de « joiïté » créatrice qui donnait du corps à la métamorphose.
Maintenant. maintenant, maintenant…, dans cet instant… où… ! dans mon corps spirituel et humain simultanément
« J’existe… nous existons… ma joie pleurait devant ce miracle…
toute chose était une danse, une note de musique, une caresse de vie avant d’être une chose,
qu’elle soit infiniment petite ou galactique... »
« Dieu est une poésie »
Toute vie était désirée intensément. Elle était sacrée, parrainée, juste, pure, glorieuse, protégée et inexplicable…
Notre vie était et serait toujours une poésie divine…
Un sentiment universel de gratitude visitait mon âme humaine, je me sentais baptisé dans un océan cosmique de paix. « Je… vous… une simple vie humaine et personnelle était engendrée par le verbe aimer… »
En un seul battement d’aile univers… je contemplais le verbe créateur, le mouvement de la joie,
l’intelligence du lien, l’histoire de l’évolution dans un temple béni, sacré, glorieux : le corps humain….